La topographie par drone combine capteurs, méthodes de vol et traitements pour produire données exploitables. Elle sert la modélisation 3D, l’orthophotographie, et la production de MNT utiles aux maîtres d’ouvrage.
Les missions modernes reposent sur la précision centimétrique, l’automatisation des vols et des contrôles qualité stricts. Retenez d’abord quelques éléments clés qui orientent le choix des capteurs et procédures.
A retenir :
- Mesures rapides pour levés de grandes superficies et infrastructures
- Précision centimétrique adaptée aux contrôles d’ouvrages et études foncières
- Capacité à détecter le sol sous couvert végétal dense
- Compatibilité BIM, DAO et SIG pour exploitation immédiate des données
Méthodes de relevé par drone et photogrammétrie
À partir des usages précédents, la photogrammétrie et le LiDAR constituent les méthodes courantes pour générer un nuage de points. Ces approches permettent ensuite d’obtenir une orthophotographie géoréférencée, un modèle numérique de terrain et des plans vectoriels utilisables en DAO.
La photogrammétrie assemble plusieurs centaines d’images pour produire une orthophoto très haute résolution et un nuage de points dense. Le LiDAR, quant à lui, restitue la structure verticale même sous végétation dense, utile en foresterie et archéologie.
Points techniques LiDAR :
- Capteur laser multi‑échos pour pénétration du couvert végétal
- Système GNSS/IMU pour géoréférencement précis des trajectoires
- Unité de stockage embarquée robuste pour grands volumes
- Logiciels de post‑traitement pour classification et filtrage
Photogrammétrie, orthophotographie et orthorectification
Ce sous‑processus s’inscrit dans la chaîne de relevé photo aérien, avec calage et correction des images par bloc. L’orthophotographie offre une vue sans perspective utile pour les plans de façade et l’analyse détaillée des surfaces.
La précision dépend de l’altitude, de la densité de prise de vue et du calibrage de la caméra, ainsi que de la géolocalisation des images. L’utilisation de modules RTK et de stations D‑RTK 2 améliore le géotagging des clichés.
Nuage de points, MNT et intégration DAO
Ce H3 relie le nuage de points au MNT et aux usages métier en bureau d’études pour plans topographiques. Le nuage permet d’extraire profils, volumes et surfaces utilisables ensuite dans Revit ou AutoCAD.
Les formats .las, .laz et .tif sont exportés pour compatibilité SIG et DAO, assurant interopérabilité avec QGIS, ArcGIS, Civil 3D ou Revit. Selon IGN, le contrôle de trajectoire reste fondamental pour garantir la précision.
Fabricant
Usage typique
Plateforme
Précision indicative
Leica Geosystems
Levés topographiques haut de gamme
Drones et aéronefs légers
Centimétrique, ordre quelques centimètres
RIEGL
Cartographie aérienne exigeante
Aéronefs et drones
Centimétrique sur capteurs haut de gamme
Trimble
Ingénierie civile et relevés
Drones professionnels
Centimétrique selon configuration
YellowScan
Relevés tactiques environnementaux
Drones légers
Décimétrique à centimétrique
DJI Enterprise
Inspections et cartographie intégrée
Plateformes DJI
Approche centimétrique sur modules ciblés
« J’ai réalisé des levés LiDAR en forêt ; la capacité à voir le sol a transformé notre approche de terrain »
Marc D.
Précision, RTK et LiDAR sur drone
Conséquence directe du choix du capteur, la précision s’obtient par RTK et par procédures de calibration avant vol. Le système RTK corrige en temps réel la position grâce à une station de référence connue précisément.
La fonctionnalité TimeSync synchronise les images et la position pour garantir un géotag précis de chaque cliché. Le Phantom 4 RTK, la base D‑RTK 2 et les plateformes Matrice sont souvent employés pour atteindre l’exigence centimétrique.
Contrôles prévol essentiels :
- Vérification de l’état du capteur et calibration IMU
- Connexion à un réseau NRTK ou station D‑RTK 2 opérationnelle
- Contrôle des batteries, capacité de stockage et sécurité de vol
- Plan de vol défini, autorisations administratives complètes
RTK, D‑RTK 2 et géotagging précis
Ce H3 explicite le couplage RTK et géoréférencement image pour corriger la position du drone en vol. La base D‑RTK 2 envoie des corrections radio, et le drone ajuste la position pour obtenir des coordonnées centimétriques.
La précision dépend aussi de la visibilité GNSS et de la qualité IMU, et des procédures de contrôle sur site. Selon Leica Geosystems, la documentation de la chaîne de mesure garantit traçabilité et conformité.
Cas pratiques et gains opérationnels
Ce H3 relie la précision aux gains de temps et coûts observés sur missions réelles, notamment pour Dronnit et prestataires spécialisés. Les relevés automatisés réduisent la présence terrain et accélèrent la production des livrables.
Plusieurs fabricants comme Delair, Parrot, Altametris, Mappix, DroneVolt et ABOT proposent des solutions adaptées selon contraintes opérationnelles. Selon SNCF Réseau, la précision est cruciale pour projets linéaires comme voies ferrées.
« Le contrôle de trajectoire a évité des erreurs coûteuses sur notre chantier, preuve de l’importance du protocole »
Pierre N.
Normes, contrôles qualité et livrables compatibles
Suite aux contrôles techniques, les normes imposent tolérances et procédures d’étalonnage avant toute exploitation des données. La traçabilité complète de la chaîne de mesure facilite l’acceptation des livrables par le maître d’ouvrage.
Les contrôles incluent points de contrôle géoréférencés, comparaisons avec levés traditionnels, et suivi de trajectoire GNSS. Selon IGN, le contrôle de trajectoire demeure un pilier des relevés nationaux et de leur validité.
Livrables et formats :
- Fichiers .las/.laz pour nuages de points et analyses 3D
- Modèles .tif/.asc pour MNT et calculs hydrologiques
- Plans .dwg/.dxf pour intégration DAO et chiffrage
- Visualisations .obj/.glb pour maquettes et communication projet
Standards d’export et compatibilité logicielle
Ce H3 relie les formats aux logiciels métiers et à la compatibilité BIM nécessaire pour la suite de projet. Les exports doivent être testés sur QGIS, ArcGIS, AutoCAD, Revit et CloudCompare pour garantir intégration fluide.
Format
Type de données
Usages principaux
Logiciels compatibles
.las / .laz
Nuage de points
Modélisation 3D et extraction de profils
QGIS, CloudCompare, ArcGIS
.tif / .asc
Modèle numérique (MNT)
Calculs de pentes et hydrologie
QGIS, ArcGIS
.dwg / .dxf
Plans vectoriels
Intégration DAO et chiffrage
AutoCAD, Civil 3D
.obj / .glb
Visualisation 3D
Maquettes et communication projet
Revit, Blender, visionneurs 3D
Ce H3 lie la qualité des livrables à l’acceptation finale par le maître d’œuvre et à la pérennité des données. Selon Trimble, documenter la chaîne de mesure et les contrôles garantit conformité et exploitation fiable.
« Sur un site forestier, le LiDAR m’a permis d’identifier des micro-reliefs invisibles à la photogrammétrie »
Amélie R.
Retours utilisateurs et valeur métier
Ce H3 présente témoignages et avis pour mesurer l’impact opérationnel des relevés aériens sur les projets concrets. Les retours montrent des gains de productivité, une réduction des coûts et une meilleure sécurité des équipes terrain.
« L’intégration LiDAR change nos pratiques de relevé, gain d’efficacité mesurable et immédiat » a confié une responsable opérationnelle. Ce constat illustre l’adoption croissante des solutions YellowScan, Geofly, Airlib, Aerial Metric et Mappix par des bureaux d’études.
« L’intégration LiDAR change nos pratiques de relevé, gain d’efficacité mesurable et immédiat »
Sylvie L.