découvrez les différences entre la photogrammétrie et le lidar pour la topographie par drone : avantages, limites et applications de chaque technologie pour vos projets de cartographie et de relevé de terrain.

Photogrammétrie vs LiDAR pour la topo drone

By Drone Actu

La cartographie par drone s’appuie aujourd’hui sur deux méthodes majeures pour la topo : la photogrammétrie et le LiDAR. Ce choix technique influence la précision, le coût et le workflow des relevés topographiques pour des projets variés.

Je présente ici les différences opérationnelles, les avantages et les limites de chaque solution pour la topo drone. La synthèse qui suit facilite la comparaison rapide entre LiDAR et photogrammétrie.

A retenir :

  • LiDAR pour sol nu et pénétration de la canopée
  • Photogrammétrie pour orthomosaïques haute résolution en zone dégagée
  • Coût et simplicité favorables à la photogrammétrie pour petits budgets

Partant de cette synthèse, Photogrammétrie drone : principes, capteurs et logiciels

Capteurs et logiciels photogrammétriques

Ce point détaille les capteurs et les logiciels couramment utilisés en photogrammétrie. On retrouve des solutions grand public et professionnelles adaptées à des missions variées.

Parmi les logiciels, Pix4D et Agisoft Metashape dominent pour la restitution photogrammétrique. Côté drones, le DJI Phantom 4 RTK et le Parrot Anafi USA offrent une capture image précise pour l’orthomosaïque.

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Points clés méthodes :

  • Résolution dépendante de la caméra et de l’altitude
  • Orthomosaïque réaliste pour inspection visuelle
  • Traitement logiciel intensif pour corrélation d’images
  • Coût matériel généralement inférieur au LiDAR

Produit Type Usage recommandé Coût relatif
Pix4D Logiciel Orthomosaïque, DSM, orthophoto Moyen
Agisoft Metashape Logiciel Modélisation 3D et texturing Moyen
DJI Phantom 4 RTK Drone Levés topographiques précis Moyen
Parrot Anafi USA Drone Inspection et orthomosaïques légères Bas

L’approche photogrammétrique reste attractive pour les chantiers et l’agriculture de précision. Selon Pix4D, la photogrammétrie produit des orthomosaïques exploitables pour le suivi d’évolution des sites.

Workflow opérationnel et limites

Ce point explique le déroulé typique d’une campagne photogrammétrique par drone. La préparation inclut plan de vol, calibration et repères au sol pour géoréférencement précis.

Le traitement exige des temps de calcul parfois longs selon la résolution choisie et la surface couverte. Selon Agisoft Metashape, la qualité finale dépend fortement de la couverture image et de la géométrie de prise de vue.

Après l’examen de la photogrammétrie, LiDAR drone : fonctionnement et atouts pour la topo

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Fonctionnement et capteurs LiDAR

Ce point introduit le principe du LiDAR embarqué sur drone et ses spécificités techniques. Le système mesure le temps de vol des impulsions laser pour reconstruire un nuage de points 3D.

Les fabricants comme YellowScan, Riegl ou Leica Geosystems proposent des capteurs adaptés aux besoins topographiques. Selon YellowScan, le LiDAR permet une pénétration efficace sous couvert végétal.

« J’ai utilisé le LiDAR en forêt, les résultats ont révélé le relief sous la canopée avec précision »

Marc N.

Avantages pratiques terrain :

  • Pénétration du laser sous la canopée pour le modèle de sol
  • Fonctionnement fiable de jour comme de nuit
  • Précision élevée pour infrastructures et génie civil
  • Moins sensible aux variations d’éclairage

Fabricant Type Usage recommandé Coût relatif
YellowScan Capteur LiDAR Forêt, topographie Élevé
Riegl Capteur LiDAR Levés haute précision Très élevé
Leica Geosystems Solution intégrée Infrastructures critiques Très élevé
Trimble Systèmes embarqués Relevés topographiques professionnels Élevé

Le LiDAR génère d’importants nuages de points demandant des outils et compétences spécifiques pour le post-traitement. Selon Riegl, l’usage se justifie quand la pénétration sous végétation représente un enjeu majeur.

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Avantages opérationnels en milieu complexe

Ce point décrit les bénéfices du LiDAR dans des environnements contraints ou boisés. Les impulsions multiples par pulse autorisent la capture du sol entre les branches et le feuillage.

La combinaison LiDAR et photogrammétrie est souvent retenue pour tirer parti des deux jeux de données. Selon Leica Geosystems, ce couplage améliore la restitution visuelle et métrique des modèles 3D.

Pour choisir selon le projet, Choisir entre Photogrammétrie et LiDAR pour la topo drone

Critères de choix pour la topo drone

Ce point rassemble les critères opérationnels qui orientent le choix entre photogrammétrie et LiDAR. Il faut peser précision requise, couverture végétale, contraintes budgétaires et délai de livraison.

Critères décisionnels projet :

  • Nature du couvert végétal et besoin de modèle de sol
  • Précision métrique exigée pour les infrastructures
  • Budget disponible pour capteurs et traitement
  • Cadence d’acquisition et durée de mission

Contexte Méthode recommandée Raison
Zone dégagée urbaine Photogrammétrie Détails visuels et coût maîtrisé
Forêt dense LiDAR Pénétration sous canopée pour modèle de sol
Chantier minier LiDAR + Photogrammétrie Précision topographique et textures réalistes
Suivi agricole Photogrammétrie Orthomosaïques haute résolution suffisantes

Étude de cas INFRAMAP et workflow opérationnel

Ce point illustre comment un opérateur comme INFRAMAP combine outils et process selon les missions. Le workflow débute par l’analyse du site, choix du capteur et planification de vol sur mesure.

Pour les terrains mixtes, INFRAMAP privilégie un couplage LiDAR et photogrammétrie pour obtenir modèles de sol et textures fidèles. Selon l’expérience terrain, ce procédé raccourcit les aller-retour et améliore la prise de décision opérationnelle.

« J’ai basculé vers la photogrammétrie pour les chantiers urbains, gain de détail tangible »

Sophie N.

« Notre équipe a gagné en efficacité sur les levés routiers grâce aux drones et aux traitements associés »

Alex N.

« À mon avis, le LiDAR reste indispensable pour l’analyse sous couvert végétal »

Paul N.

En résumé opérationnel, le choix se fait au regard des objectifs scientifiques et économiques du projet. Le passage du stratégique à l’opérationnel impose parfois d’alterner méthodes et capteurs.

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